Gambas sautées et légumes façon Provençale

Parfois, lorsque je suis à cour d'idées pour le repas, j'aime pratiquer ce petit exercice : composer une recette avec les ingrédients présents dans le réfrigérateur. Ce petit jeu a le double avantage de mettre en éveil l'esprit créatif et de faire le vide dans le garde-manger. Les résultats sont plus ou moins mémorables, quoi que toujours comestible pour l'heure. cette recette fait partie de celles que mon testeur attitré, mon épouse, m'a demandé de mémoriser. C'est la preuve qu'elle a aimé et que l'expérience est réussie




Les ingrédients pour 4 personnes

1 kg de gambas
4 gousses d'ail
3 cuillères à soupe de persil haché
9 cuillères à soupe d'huile d'olive
20 grammes de beurre
1 échalote
2 cuillère à soupe de sauce worcestershire
1 kg de carottes
1 céleri-rave
Sel
Poivre



La recette :

Décortiquer les gambas en gardant la tête. Les faire mariner au moins une heure dans 5 cuillères à soupe d'huile d'olive, 2 cuillère à soupe de sauce worcestershire, 2 gousses d'ail hachées et l'échalote finement émincée.

Eplucher et couper les carottes et le céleri-rave en tranches très fines. L'utilisation d'une mandoline est recommandée.

Prendre deux woks ou deux casseroles à fond épais. Dans la première, faire cuire, à feu vif, les carottes dans 2 cuillères à soupe d'huile d'olive pendant 20 minutes environ, en remuant fréquemment. Lorsque les carottes deviennent tendres, ajouter 1 gousse d'ail et 1 cuillère à soupe de persil hachées. Saler et poivrer au goût, et continuer la cuisson une minute puis réserver au chaud.

Dans le second wok faire fondre le beurre avec 2 cuillères à soupes d'huile d'olive. Faire cuire le céleri-rave à feu vif , 15 minutes environ, en remuant fréquemment. Lorsque les tranches de céleri-rave deviennent tendres, ajouter 1 gousse d'ail et 1 cuillère à soupe de persil hachées. Saler et poivrer au goût, et continuer la cuisson une minute puis réserver au chaud.

Juste avant de dresser le plat, faire chauffer un wok et faire cuire quelques minutes les gambas dans leur marinade à feu très vif en remuant constamment. Les gambas sont cuits lorsqu'ils prennent une belle couleur rosée. Saler et poivrer au goût. Hors du feu, ajouter 1 cuillère à soupe de persil haché.

Servir les gambas avec les carottes et le céleri-rave.






...Le premier évènement est une conséquence du temps qui passe et des chemins de l'amitié qui tendent parfois à s'éloigner. En effet, notre amie Lisa, pour des raisons familiales, est partie vivre à plus de 1200 km de nous et pour continuer à profiter de notre complicité, elle nous a permis de réaliser un vieux projet : acheter un ordinateur pour pouvoir accéder aux joies d'internet.


Les deux autres évènements résultent plus du hasard et de la fatalité. En effet au bout d'un mois d'expérience en informatique, je me suis laissé tenté par le fait de partager une recette sur un forum de cuisine. Dans un désir inconsidéré de perfectionnisme, j'ai voulu l'illustrer par des photos. Mais mon ignorance en la matière m'a valu un cuisant échec et plusieurs heures de recherche pour arriver à rendre accessible les "précieux clichés" à mes amis internautes. Pour cela, une seule solution immédiate s'est offerte à moi au cours de mes errances informatiques: la création d'un blog.


Le troisième évènement, le plus anodin sans doute mais au combien important, est la conséquence d'un des premiers messages de confirmation du bon fonctionnement de mon projet. Fleuretta, artiste dans l'âme, m'a encouragé à développer ce concept en m'informant de son intérêt pour ce blog dont elle suivrait l'évolution. Lors de la visite de son fabuleux site "Mon annuaire de Recettes", que je vous invite chaleureusement à visiter, et devant mon émerveillement pour sa réalisation, une évidence m'est apparue: je devais améliorer la présentation et le contenu du mien. C'est pourquoi, j'ai profité de ma convalescence à la suite d'une intervention chirurgicale, pour commencer à peaufiner et compléter ces quelques pages web.


Je tenais donc à remercier chaleureusement Lisa pour son amitié et sa présence parmi nous. Ainsi que Fleuretta pour sa gentillesse et son écoute. Sans oublier mon épouse qui me soutient et subit avec amour les longues heures passées à pianoter.



PS : Pour les septiques qui douteraient de la véracité de mes propos sur la qualité du travail de Fleuretta, je vous invite à cliquer ici, ou encore ici.

Cheyenne



J'ai passé la première partie de mon existence à transmettre de la joie et du bonheur aux enfants que j'emmenais promener sur mon dos. Moi qui suit un poney shetland pleine de douceur et de tendresse, je ne recevais en paiement de mon dévouement que très peu d'attention de mes anciens propriétaires.

Lorsque mes maîtres ont fait ma connaissance j'étais très maigre et couverte de traces de morsures infligées par mes compagnons de pâture qui profitaient de ma gentillesse et m'empêchaient de manger à ma faim.

Une fois de plus cette situation leur a permis de réaliser un rêve d'enfant et d'apporter leur maigre contribution à la protection animale. De ce fait, après quelques négociations et l'organisation de mon transport, je pris la direction de mon nouveau foyer.

L'adaptation à mon nouveau lieu de villégiature et à mes nouveaux compagnons fut rapide. Bien plus que le temps mis par mes maîtres pour confectionner mon box et mon enclos.

Pour ne pas que je m'ennuies en leur absence, ils ont adopté une petite chèvre qu'ils ont choisi à cause de sa corne cassée et qui a fait de moi une tante heureuse. En effet, ils ignoraient au moment de l'adoption que ma fidèle compagne allait mettre au monde un superbe chevreau.








la gentille maman et son fils.










J'ai rapidement retrouver ma belle robe et pris du poids. A tel point qu'il a fallu me faire un examen sanguin pour vérifier si je n'allais pas mettre bas. Le résultat fut négatif mais suivant les conseils du vétérinaire j'ai du entreprendre un petit régime pour ne pas mettre ma santé en danger.

Aujourd'hui je passe mes journées paisiblement. J'occupe mon temps entre deux rations de foin à me reposer ou à profiter du doux soleil de Provence. Je suis constamment à la recherche de mes maîtres pour partager avec eux de gros câlins. J'ai même appris à ouvrir la porte de la salle à manger et en passant la tête, j'aime bien regarder la télévision lorsque celle-ci fonctionne.
J'ai régulièrement droit à des promenades dans la colline lorsque le vent dont j'ai horreur ne souffle pas. J'ai développé une forte complicité avec mes maîtres à tel point que j'ai fortement marqué ma désapprobation par des ruades et des hennissements lorsqu'ils ont essayé de me faire brouter de la bonne herbe fraîche des jardins ou des champs des voisins. Je n'accepte ce petit bonheur gastronomique que s'ils restent en ma compagnie.

Pour résumer ma vie d'aujourd'hui et même si cela peu paraître banal, je dirais que si c'est pas le grand bonheur, ça y ressemble.